Le flocon de neige tombant du nuage est unique, comme l'homme à travers les autres hommes. Il est blancheur et pureté. Mais sitôt qu'il a touché terre, sa couleur diffère. Le recueil de poésie de Carolyn Marie Souaid nous présente ainsi deux réalités : celle d'être blanc et celle d'être autochtone.
Ce qui frappe d'abord, c'est le bel îlot de glace, qui flotte seul sur l'eau bleutée de la page couverture. Les flèches de nuages qui planent au-dessus semblent indiquer le chemin de la sérénité.
Dans cet esprit paisible, on entre dans l'œuvre. Nous apparaît sitôt, en noir et blanc, la photo d'un crâne d'animal, chevreuil ou élan, le museau décharné pointé vers le ciel. Sur la page suivante, le titre du premier poème : « Le problème d'être mort ». C'est à la fois déstabilisant, intrigant, glacial et efficace.
On découvre, à la lecture des . . .
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