La verve de ce magnifique nonagénaire ne s'épuise jamais. L'œil et la mémoire en éveil, la curiosité et la minutie en bandoulière, Marcel Trudel traite faits et gens selon leurs mérites. Le premier bilinguisme, il le situe à l'époque où les Amérindiens, se sachant indispensables, imposaient leurs langues aux arrivants. Avec le visiteur Kalm, il décrit le menu qu'offrait en son temps la table québécoise. On salait à son gré, mais le beurre apparaissait rarement sur la table. Cartes à l'appui, Trudel contredit Maria Chapdelaine : les choses changent au pays du Québec, en particulier les frontières. Neuf changements en 230 ans ! Quant à certains droits ancestraux des Mohawks, Trudel les nie en raison du fait qu'ils n'habitaient pas les lieux revendiqués. Une douzaine de bibelots . . .
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