Avec ce second recueil de nouvelles, après Onze petites trahisons paru chez le même éditeur en 2011 et qui lui avait valu d’être finaliste au Prix du Gouverneur général, Agnès Gruda affirme une fois de plus sa maîtrise du genre. Mourir, mais pas trop regroupe treize nouvelles réussies qui s’insèrent dans un ensemble cohérent dans lequel la mort évoquée dans le titre, si elle est toujours au rendez-vous, ne manque pas de nous surprendre à plus d’une occasion. L’auteure, rompue au métier de journaliste, sait raconter une histoire, donner vie à ses personnages et tenir son lecteur en haleine jusqu’à son dénouement. Cela est indéniable. Agnès Gruda ne cherche pas tant à surprendre par l’inventivité narrative qu’à témoigner du monde dans lequel nous vivons, tantôt en évoquant sa cruauté, tantôt la fragilité de l’existence. Ses personnages appartiennent à la cohorte des gens . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion