En lisant la quatrième de couverture du deuxième roman de l’auteur, on peut se demander en quoi consiste exactement une uchronie. On apprendra, moyennant une recherche rapide, qu’il s’agit d’une histoire fictive construite autour d’un élément historique véritable. Aussi, on comprendra, dès l’incipit, que le point d’ancrage du réel auquel s’arrime la fiction est ici lié à Antoine Gérin-Lajoie et à son emblématique personnage de bâtisseur.
Laurent Lussier imagine ainsi un manuscrit intitulé Jean Rivard, abatiste, un texte que l’homme de lettres du XIXe siècle aurait rédigé avant de mourir dans le but de rectifier des idées avancées dans Jean Rivard, économiste, la suite du célèbre Jean Rivard, le défricheur. Il invente également une progéniture illégitime à l’ancien membre de l’École littéraire de Québec, un certain Joseph Houle, héritier du texte . . .
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