Même si l’on partage l’admiration de Victor-Lévy Beaulieu pour monsieur Parizeau, la complicité ne hissera pas ce bouquin au rang de livre marquant. Beaulieu, qui méritait une convalescence après les efforts investis dans son gigantesque 666, Friedrich Nietzsche, commet cette fois un livre sympathique, mais sans véritable concentration sur le personnage visé. L’hommage à Monsieur se dilue en préoccupations périphériques et en règlements de comptes à distance du propos initial.
Ce qui, dans l’essentiel de son énorme production, fait la force et le magnétisme de l’écrivain lui nuit ici, en effet. Son louable intérêt pour les œuvres littéraires québécoises demeurées ignorées le conduit, par exemple, à acquérir les treize tomes des Pages de journal du père de Jacques Parizeau ; le battage autour de cet achat ajoute peu à l’hommage rendu au fils Parizeau. Le contact littéraire établi . . .
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