Mordecai Richler avait du talent, autant pour écrire que pour semer la zizanie. Son alter ego Barney Panofsky, protagoniste du roman Le monde selon Barney, lui ressemble : il écrit et il sème la zizanie.
« Œuvre majeure de la littérature canadienne », comme le rappelle avec raison la quatrième de couverture, cette quasi-autobiographie est le dernier livre de l’auteur, paru quelques années avant que celui-ci ne disparaisse en 2001, à l’âge de 70 ans. Aujourd’hui magnifiquement traduit par Lori Saint-Martin et Paul Gagné, Le monde selon Barney a reçu le prix Giller en 1997, prix qui récompense le meilleur roman – ou recueil de nouvelles – canadien, publié en anglais ou traduit en anglais, et a été porté à l’écran en 2010, par le réalisateur torontois Richard J. Lewis.
Plus que jamais, ou du moins autant que dans d’autres œuvres magistrales de Richler, tel L’apprentissage de Duddy Kravitz
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