L’auteur poursuit son travail de critique sociale, entrepris depuis plusieurs années déjà. En cela, il est un digne héritier de l’École de Francfort, ce mouvement de pensée qui prit naissance dans l’Allemagne des années 1930 et dont le but était de décortiquer les discours dominants afin d’en dénoncer les irrationalités.
Après avoir signé une vingtaine d’ouvrages sur les pillages et le non-respect des droits de la personne de grandes compagnies canadiennes et étrangères, les paradis fiscaux, le nouveau langage du management, entre autres sujets, Deneault poursuit, avec Mœurs, la critique entamée dans ses ouvrages précédents.
Bien qu’il soit un penseur catalogué à gauche – sa critique du capitalisme le démontrant amplement –, Deneault ne se prive pas de décocher des flèches. Les premiers textes du livre questionnent plusieurs notions primées par la nouvelle gauche. L’auteur reconnaît la légitimité du discours intersectionnel . . .
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