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NUIT BLANCHE

Au lendemain de la crise économique de 1929 et jusque dans les années 1950, on pourraitpresque affirmer qu’il existait une forme réduite d’« impérialisme culturel québécois » (toutes proportions gardées) qui envahissait partiellement les zones semi-urbaines de certains États de la Nouvelle-Angleterre afin de rejoindre la « diaspora des Canadiens français » exilés au nord des États-Unis.

L’essai de Pierre Lavoie, Mille après mille. Célébrité et migrations dans le Nord-Est américain, reprend et prolonge une thèse de doctorat soutenue à l’Université de Montréal, en 2019. La première moitié explore une dimension originale autour du million de Canadiens français partis du Québec et de l’Ontario dans l’espoir de trouver la prospérité chez nos voisins du Sud. Si la plupart d’entre eux ont été assimilés en moins de deux générations dans le melting-pot anglo-saxon, il y subsistait néanmoins . . .

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