Son frère jumeau a été mortellement happé par un chauffard lorsque l’auteur avait six ans. Cela laisse des traces indélébiles. Traces ravivées, des années plus tard, lorsque le père meurt à la suite d’une chute de cheval. Très tôt, Garcin a dû apprivoiser la mort, l’écriture l’y aidant mieux que tout discours de compassion.
« Plus le temps passe et plus je crois à la présence des morts », confie Jérôme Garcin. Son second frère, né quelques années après le drame qui a bouleversé la vie familiale, est atteint du syndrome de l’X fragile, maladie génétique héréditaire qui se caractérise le plus souvent par un déficit intellectuel, un retard langagier et des troubles du comportement. Dépendant de son entourage, Laurent, le frère dont la venue devait mettre un baume sur la disparution du jumeau, vit dans son monde intérieur qu’il traduit dans des tableaux abstraits . . .
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