L'écriture de Michel Folco est rocambolesque, truffée d'images fortes, farcie de mots inusités. Particulièrement déconcertante, elle ne peut laisser indifférent : on la déteste cordialement ou on en savoure la macabre insolence. Même le mal se fait bien est son quatrième roman, aussi irrévérencieux, cruel et immoral que les autres. L'essentiel de l'action se passe à la charnière des XIXe et XXe siècles et l'intrigue exploite de façon ironique l'engouement pour les sciences qui caractérise cette époque.
Marcello Tricotin, instituteur peinard, néglige sa classe et sa famille pour consacrer le meilleur de son temps à son élevage d'insectes. À cause des caprices du testament de son père, un médecin hypocondriaque rongé de remords, Marcello doit quitter son paisible village du nord de l'Italie pour se mettre sur la piste d'un demi-frère dont il ignorait . . .
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