Dans ce premier roman, Katherine Raymond – qui poursuit présentement des études en psychiatrie – propose une parole acérée sur le monde de la médecine psychiatrique, mais aussi sur les diverses aliénations qui caractérisent le rapport des femmes occidentales à leur corps et à leurs rôles. Autofiction ? La similitude entre les noms de l’auteure et de la narratrice le laisse croire.
On pense bien entendu à Nelly Arcan, qui est d’ailleurs évoquée au passage, mais il ne faut pas croire au pastiche. Le style se rapproche un peu de Folle : au lieu d’une lettre de suicide destinée à l’amant perdu, il s’agit d’une narration à la deuxième personne qui s’adresse à la mère suicidée. Et si cette question du rapport mère-fille était essentielle chez Arcan, la lecture qu’en propose Katherine Raymond se présente un peu comme un complément.
La mère, ici, n’est pas une . . .
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