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LA MATIÈRE DE L’ABSENCE

364 pages
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« Nous la voulions immortelle, alors nous lui inventions des chemins de lumière, une bacchanale de souvenirs, d’objets concrets, reliques et sensations. » L’absence dont il est question ici est celle de la mère. L’annonce de la mort de Man Ninotte plonge dans la stupeur la « grappe » familiale, y compris le narrateur. Celui-ci tente des années plus tard de compenser la perte, tissant autour de l’absence, à même la « matière de l’absence », une toile littéraire méditative, à la fois réjouissante et attendrie.
La figure de la mère inspire à Patrick Chamoiseau un chapelet de réminiscences, tantôt sur le mode de la rumination, tantôt en forme de réflexion à voix haute échangée avec « la Baronne », sa sœur aînée. Le prolixe narrateur, affectueusement nommé « négrillon » par sa grande sœur, semble tout au long de son témoignage chercher l’approbation de celle à qui revenait, au temps de la vie en famille, la d . . .

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