En décembre 2001, Roméo Bouchard cofondait l’Union paysanne dont il a été le premier président, jusqu’en 2004. Il a sans doute constitué l’âme du mouvement puisque, après qu’il en a quitté la présidence, comme il le mentionne lui-même, ses successeurs ne sont pas parvenus à conserver autant de membres, ni la structure de représentation nationale et régionale, qui a fait la force de l’Union paysanne.
Dans son essai, l’ex-dirigeant du mouvement paysan québécois témoigne, avec passion, du combat ardu mené notamment contre l’Union des producteurs agricoles (UPA) afin de s’opposer à l’accréditation syndicale unique et obligatoire et de promouvoir des pratiques agricoles québécoises de dimensions plus humaines, laissant plus de liberté aux producteurs et étant plus respectueuses de l’environnement. Les positions défendues par Roméo Bouchard s’inscrivent dans l’esprit du rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l . . .
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