Dans le précédent volume, regroupant les carnets tenus entre 1995 et 2000, André Major terminait sur une note d’ouverture, comme une invitation à le retrouver à un autre moment afin de poursuivre cet exercice d’amitié qu’est le partage des réflexions, impressions, rêves, sans taire les déceptions qui balisent le parcours d’une vie : « L’important, concluait-il, c’est de poursuivre sa route, à l’écoute du vivant. Un vers de Verlaine le dit tout simplement : La route est bonne et la mort est au bout ». La promesse est tenue, André Major nous revient cette fois avec les carnets couvrant les trois années qui suivent, de 2001 à 2003.
Le lecteur confident y retrouve celui qu’il a quitté quelques années plus tôt, à la fois inchangé et différent. Major demeure avant tout ce lecteur aussi passionné qu’hier et avide de poursuivre sa quête de compréhension du monde, d’interroger et de partager avec le lecteur le fruit de ses . . .
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