Elle est poète et ses romans sont animés par sa capacité de créer des images, des couleurs, des tensions. Elle porte un nom qui la mène dans les territoires nordiques, sauvages. Une nature qui s’impose aux hommes et aux femmes, qui les sculpte, qui forge leurs destins.
Cette Isle aux abeilles noires, sise dans l’archipel des Hébrides intérieures, est le fruit de l’imaginaire de l’auteure, qui s’appuie sur la topographie et l’histoire de cette partie de l’Écosse. Trois nouvelles familles s’y installent durant la Seconde Guerre mondiale : une grecque, une danoise et une juive. Des familles et des passions : l’apiculture, la botanique et le verre. Et pour plusieurs d’entre elles, la musique. Les autres habitants de l’île seront à peine évoqués, si ce n’est une autre nouvelle arrivante, l’ornithologue Tilda Swallow.
Andrée Christensen s’attarde au destin de ses personnages, en particulier les trois filles du même âge des . . .
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