Le roman L'Iroquois de Pascal Millet commence sur une image forte, qui impose l'horreur à venir : Julien, le jeune narrateur, et Pierrot découvrent le cadavre pendu de leur mère, qui s'est suicidée à la suite de son congédiement. Vision dure, certes, mais qui ne bouscule pas d'emblée les jeunes frères. Se présente alors pour eux l'occasion longuement fantasmée de partir pour l'Amérique, ce territoire de l'espoir où l'imaginaire (télévisuel) des Indiens et des grands espaces permet d'abandonner la . . .
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