En 1976, alors qu'il est incarcéré en France, Jacques Mesrine écrit un document autobiographique qui sera publié chez Lattès l'année suivante. Trois ans plus tard, il mourra au volant de sa BMW, Porte Clignancourt à Paris, tué à bout portant par des policiers au terme d'une opération qui soulève encore aujourd'hui certaines interrogations. À l'occasion du trentième anniversaire de sa mort, le document original est republié.
Ce livre surprend par sa construction : il est écrit d'une traite, sans chapitre, mis à part la coupure au milieu du livre, moment qui correspond à son arrivée au Canada. Cette étape montre un changement dans la façon d'agir du criminel. Désormais, il braque les banques à visage découvert, agissant en gentleman avec les caissières, évitant tout échange de coup de feu pour éviter de blesser des innocents. Il faut dire que c'est encore la belle époque pour les braqueurs de banques, faute de haute technologie.
Dans les premières pages . . .
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