Trop licencieuse pour être intéressante ? Ou juste assez érotique pour plaire ? La grande qualité de l’écriture de cette autofiction débridée fait par ailleurs consensus.
Entre le désir au féminin et la difficile fréquentation des hommes, cette exploration de la libido était en lice pour plusieurs prix littéraires à l’automne 2022.
Dans La maison, paru en 2019, Emma Becker en avait fait défriser plus d’un en racontant comment elle s’était prostituée avec plaisir pendant trois ans dans une maison close de Berlin. Devenue la maman d’Isidore, l’autrice voulait alors s’interroger sur son nouveau statut de femme. « Je crois qu’au début, je voulais écrire là-dessus, sur le déchirement que c’est d’être mère et de n’être pas comblée pour autant. » Dans L’inconduite, un texte fourre-tout, elle poursuivra plutôt son analyse de la condition féminine, surtout . . .
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