Depuis la malheureuse « affaire Lieutenant-Duval » qui a secoué le monde de l’enseignement supérieur en Ontario puis au Québec, la liberté académique semble être devenue une affaire de « deux poids, deux mesures », comme un double-standard, selon l’expression courante au Canada anglais.
Au sein d’une même université, on ne se porte pas à la défense d’une enseignante contractuelle – francophone – devenue victime de cyberharcèlement de la part de ses étudiants parce qu’elle a prononcé en classe le « mot en N »; mais on tolère un professeur permanent qui se plaît – en anglais – à faire du Québec bashing à répétition. Or, si on veut combattre légitimement le racisme, il faut être cohérent et dénoncer du même souffle toutes les formes de discrimination, y compris celles contre les francophones.
Dans le contexte ontarien de nos jours, le speak white des années 1960 pourrait avoir été remplacé par le . . .
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