Criante d’actualité, cette histoire de migrants à la recherche de liberté et d’une certaine dignité frappe avec force l’imaginaire. La puissance du texte fait remonter mille images de situations similaires lues ou vues dans la presse écrite et télévisuelle, ou sur les réseaux sociaux. Intolérable déjà-vu de la bêtise humaine.
Née à Québec en 1974, la poète Judy Quinn signe en 2024 son quatrième roman, L’étoile de la montagne. La structure à rebours du récit est intrigante et demande au lecteur un certain effort, parfois une relecture, pour qu’il puisse bien comprendre et suivre l’action. Ainsi, les quatre chapitres numérotés 3, 2, 1, 0 montrent que le roman commence par la conclusion (3) pour se terminer par la genèse (0). L’écrivaine voulait-elle faire écho à l’errance sans but et sans fin des migrants ?
Quel cataclysme, politique ou climatique, quelle catastrophe naturelle avait poussé Irene . . .
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