Les carnets d’écrivains sont « avant tout une sorte de repos de l’écriture de fiction », les a un jour définis Robert Lalonde, qui dirige la collection « Carnets d’écrivains » chez Lévesque éditeur. En proposant L’esprit tout en arrière, Jean-Paul Beaumier prend la formulation de Lalonde au pied de la lettre – et des lettres –, pour faire part de ses propres réflexions. « À quel moment suis-je au plus près du véritable travail d’écriture : lorsque je cherche à comprendre ou lorsque je m’abandonne totalement à son mouvement », s’interroge le nouvelliste de Québec.
« Quand j’ai commencé à écrire, écrire me suffisait », déclare Beaumier dans ce recueil qui devient aisément un livre de chevet dans lequel se promène avec plaisir qui aime les mots, la pensée et les histoires, aussi brèves soient-elles. Le visiteur solitaire cueille ainsi de page en page, de paragraphe en paragraphe, des souvenirs de famille, des citations littéraires ou . . .
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