Peut-être faudrait-il parler d’un journal personnel qui prend la forme d’une suite de poèmes centrés autour de son amant. La poète écrit à fleur de peau, pensant à son amant « comme si je pouvais te porter / un ruban de mots pour attacher / mes cheveux / aux vents de Memramcook ».
Elle note ce qu’elle ressent au fil du temps, saisissant le mouvement de ses pensées. Les lieux lui servent d’appui et donnent leurs titres aux cinq parties du recueil. Plus que toute autre, la vallée de Memramcook parce que « tes jardins, tes promenades / en forêt revêtues d’un tapis de mousse / m’ont ramenée à la vie / m’ont enseigné la beauté de la solitude et / de la distance ».
Solitude nécessaire, mais temporaire : elle vivait avec lui à Memramcook, il est parti, elle reste seule un certain temps, passe par Montréal où elle demeure quelques semaines, le rejoint à Paris, retourne à Memramcook où il la rejoint à son tour. Elle conclut son . . .
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