Comme dans son précédent roman, Joies, finaliste au Prix littéraire des collégiens 2010, Anne Guilbault crée des personnages qui ont perdu leur raison de vivre. Deux voix d'endeuillés entrecroisent celle d'Adrien, narrateur principal des Métamorphoses. Les sens d'Adrien se détraquent : il voit tout en gris, perd la vision en trois dimensions et n'entend plus le bruit de ses pas. Ses seules sensations lui viennent de l'intérieur, rattachées au souvenir de Marie, partie pratiquer la médecine à New York un an plus tôt, après vingt ans de vie commune. Paz, leur fils adoptif, était parti un an auparavant.
Le roman commence au jour 7 : « Dans sept jours en comptant aujourd’hui, les camions emporteront les débris de ma vie ». L’immeuble où Adrien a vécu avec Marie et Paz est destiné à la démolition au . . .
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