« […] dans la quête de mon identité, je me suis rapidement rendu compte que la culture et la spiritualité du peuple Wendat ne pouvaient être vécues et comprises sans la connaissance de notre langue », écrit Michel Gros-Louis.
Dans leur premier essai conjoint regroupant une série de conférences, les linguistes Michel Gros-Louis et Benoît Jacques explorent une langue pratiquement disparue depuis 90 ans : le huron. La situation linguistique des Premières Nations s’est considérablement aggravée : « À l’arrivée des Européens au Canada au XVIIesiècle, quelque 170 langues étaient parlées . . .
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