« […] dans la quête de mon identité, je me suis rapidement rendu compte que la culture et la spiritualité du peuple Wendat ne pouvaient être vécues et comprises sans la connaissance de notre langue », écrit Michel Gros-Louis.
Dans leur premier essai conjoint regroupant une série de conférences, les linguistes Michel Gros-Louis et Benoît Jacques explorent une langue pratiquement disparue depuis 90 ans : le huron. La situation linguistique des Premières Nations s’est considérablement aggravée : « À l’arrivée des Européens au Canada au XVIIesiècle, quelque 170 langues étaient parlées par les Autochtones. De ce nombre, seulement 60 sont toujours vivantes ». Cet essai rappelle des distinctions notables entre les différents peuples autochtones : par exemple, les Hurons-Wendats, qui « entretenaient un lien d’amitié depuis toujours avec toutes les nations au contraire des Hurons-Pétuns ».
À ne pas confondre avec le livre-bilan Les Wendats du Québec. Territoire, économie et identité, 1650-1930 . . .
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