Jean-Simon DesRochers revient à ses anciennes amours avec Les espaces. Au début des années 2000, il avait signé deux recueils de poésie, dont Parle seul, qui lui avait valu le prix Émile-Nelligan. Ensuite, mis à part un essai sur la création littéraire, il n’avait publié que des romans : La canicule des pauvres (2009), Le sablier des solitudes (2011) et Demain sera sans rêves (2013).
Ces fictions, surtout les deux premières, l’ont fait connaître du grand public. Il s’y révélait un habile conteur, proche de la tradition américaine, doué pour les structures complexes, l’effet « choral ». Pourquoi ce retour en poésie ? Qu’offre la poésie qui est impossible avec le roman ?
Beaucoup. Plus particulièrement, peut-être, l’occasion de remettre en question le langage même qui construit nos histoires collectives et individuelles. « Retourne contre toi le mot garçon / il n . . .
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