Des êtres – on n’ira pas jusqu’à les qualifier d’humains –, les Baldwin, sont à même de se métamorphoser par la seule modification de leur ADN : ce sont les enfants lumière, une sorte de résultante imprévisible du concept d’identité variable…
À en croire son nouveau roman, Les enfants lumière, la conception de Serge Lamothe de la posthistoire est apparemment plus proche d’une certaine mythologie du futur que de l’anticipation plausible. Le risque avec ce genre d’excentricité esthétique, c’est que le projet ne dépasse guère le stade de l’exercice de style désincarné et qu’il ne demeure qu’un baroque objet de curiosité. Paru chez Alto, ce roman à la fois festif et cérébral est caractérisé a priori par une virtuosité linguistique, une inventivité exacerbée en raison de l’exposition d’un imaginaire surréel fantaisiste qui n’est pas sans rappeler le Vian des premi . . .
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