Décédé à seulement 32 ans (en 1934), Wallace Thurman s’inscrit dans le mouvement Renaissance de Harlem, qui fut populaire durant l’entre-deux-guerres aux États-Unis. Pendant cette période, apprend-on, la culture noire a joui d’une certaine popularité dans les cercles intellectuels américains, où l’affirmation de son identité s’est confondue avec la lutte pour l’égalité raciale et la justice sociale.
Auteur connu de cette mouvance, Thurman a livré quelques écrits, qui forment une œuvre assurément très inachevée, car il a été fauché dès son jeune âge par une maladie du foie associée à une consommation excessive d’alcool.
Dans ce récit où l’on sent très bien qu’il emprunte beaucoup à sa vie personnelle, il raconte l’histoire de jeunes bohèmes, principalement noirs, tous attirés par l’art (littérature, musique, peinture).
Ces jeunes, dont Raymond, l’écrivain du groupe, se croisent régulièrement au manoir Niggeratti, en plein Harlem, r . . .
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