Il y a quelque chose de Belle du Seigneur, le chef-d’œuvre d’Albert Cohen, dans cette biographie romancée retraçant les derniers mois de la vie de Stefan Zweig et de son épouse, exilés au Brésil, fuyant l’Anschluss. Même si Laurent Seksik propose une reconstitution fidèle des faits (l’auteur affirme ne rien avoir inventé), il se dégage de son texte une puissante intensité dramatique. Comme Cohen, Seksik a écrit un roman d’amour tragique. Nous accompagnons Stefan et Lotte Zweig comme nous suivons Ariane et Solal, c’est-à-dire dans . . .
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