Partir pour éviter les bombes, partir pour réaliser son rêve vers l’inconnu, malgré le déchirement, partir pour faire le point. Maints départs ont jalonné la vie de Catherine Dunleavy, personnage du roman biographique narré à la troisième personne, mais dont le point de vue dominant est celui de l’héroïne.
Ce qui donne une impression d’autobiographie. Le récit avance au gré des souvenirs, sans souci de chronologie.
Née en Angleterre, Catherine vit en symbiose avec sa mère célibataire, Emily, marxiste engagée, admiratrice de Rosa Luxembourg, dont elle transmet la mémoire à sa fille. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, sous la recommandation du gouvernement anglais, les enfants de Londres sont conduits à la campagne. Premier départ pour Catherine, séparée de sa mère. La fillette a neuf ans et s’intègre sans difficulté dans la famille Dunlop. En juillet 1944, c’est une adolescente qui rentrera à Poplar . . .
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