Simon Rosenberg, alias Rozie, alias Christopher Moar, cuisine des amphétamines dans un conteneur enterré au cœur des bois, quelque part entre la lie du baril et la rivière Mistassini, au nord du Lac-Saint-Jean.
Dans ce genre d’endroit où les hommes se confondent avec les bêtes. Où les visages durcis impriment sur leurs traits l’inhospitalité du territoire. « Il y en a qui disent qu’à Fond-du-Lac, une balle de fusil est considérée comme une mort naturelle », résume ainsi le narrateur à propos du village fictif, un authentique havre de paix passé au crible de la ruralité trash et du réalisme noir.
C’est dans ce coin de pays fantasmé à partir de son Girardville d’adoption que Julien Gravelle a campé le décor de son nouveau roman « noirdique », Les cowboys sont fatigués. Rappelons que Gravelle, Franc-Comtois d’origine, s’y est installé en 2006 et qu’il partage depuis son temps . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion