Tentaculaire et protéiforme, le second livre de Roseline Lambert est une invitation au voyage, une quête importante vers soi qui déterre les lieux, les histoires, les couleurs qui nous font.
« À la page quinze, annoncer mon livre : la matérialité des couleurs du songe. » Audacieux programme, ambitieux aussi, dont chacune des sections, « Les couleurs du sang », « Les couleurs de l’eau », « Les couleurs du ciel »,marque un point déterminant dans l’histoire de la naissance de la poète ; naissance au monde, mais aussi à elle-même.
La narratrice voyage. À bord de trains, elle parcourt Saint-Pétersbourg, Brighton, Londres, Baños, Sofia, Paris, Montréal. Les entrées sont datées, mais ne sont pas présentées dans l’ordre chronologique. Le fil de la mémoire se déroule, suit des réflexions, des souvenirs. Je creuse avec la poète, je marche derrière elle, sur un chemin très personnel, un chemin qui n’est pas le mien, et je m’accroche . . .
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