Cette anthologie qui nous offre un vaste panorama de notre histoire littéraire, de notre poésie en particulier, est, de fait, très « stylisée » comme « objet culturel » - pour reprendre l'expression de Fernand Dumont. Et, comme le mentionne Pierre Graveline dans sa brève présentation, cette poésie est partie prenante de l'« imaginaire de l'humanité », de son « patrimoine culturel ». On n'a qu'à penser au fait qu'elle est traduite dans de nombreuses langues : L'homme rapaillé de Gaston Miron, par exemple, serait édité tant en anglais, en italien, en espagnol, en portugais qu'en coréen...
II n'y a donc pas à douter que le Québec est une « terre de culture »... et que celle-ci se situe au fondement - avec le roman et le cinéma, entre autres formes culturelles - d'une identité qui a longtemps été exprimée bien avant nos avancées économiques et politiques ou, à tout le moins, avec un impact similaire si l'on se . . .
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