Avec fougue et de fiables documents à l’appui, Gaétan Bélanger se porte à la défense des baby-boomers, victimes, selon lui, d’un dénigrement injustifié. Dénigrement souvent propulsé par la volonté des nantis d’esquiver le blâme que mérite leur voracité : « En désignant les boomers comme boucs émissaires, ils [les privilégiés] détournent l’attention des vraies injustices : les inégalités croissantes entre les plus riches et le reste de la population, les profits des entreprises en hausse exponentielle sans contribution fiscale correspondante ». La démonstration, globalement convaincante, se déploie sur deux fronts : les boomers ne méritent pas l’opprobre ; les difficultés de notre petit monde découlent non d’un conflit entre générations, mais de l’hégémonie d’une classe riche.
Depuis déjà un quart de siècle, l’analyse que mène Bélanger se heurte à un certain nombre de nébulosités. La première porte sur la description . . .
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