Troisième ouvrage de Josée Marcotte, faisant suite à deux publications numériques – Marge (2010) et La petite Apocalypse illustrée (2012) –, Les amazones est un roman singulier. D’abord, par sa brièveté (il fait dans les 80 pages), ce qui l’apparente davantage à une « novella » qu’à un roman au sens traditionnel. Ce texte est singulier, également, par sa composition : il se divise en 47 chapitres, très courts (longueur moyenne : une page) et coiffés, en guise de titres, de noms d’amazones : Morphale, Psychéra, Mamika… La singularité de l’opus provient, enfin, de son rapport à l’intrigue. Au lieu d’aborder le récit de front, le texte construit une histoire à travers une succession de portraits ou de micro-récits. Marcotte s’est visiblement inspirée de Volodine et de sa technique du « narrat », c’est-à-dire un fragment narratif servant à fixer une situation, une émotion ou un conflit donnés.
Pour sa . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion