En exergue à ce très beau recueil d’essais, l’auteure choisit les mots d’Anne Hébert comme invitation à capter l’invisible, à le contempler.
Avec ce nouveau titre, Louise Warren convie le lecteur en marche à travers un territoire où elle se terre, d’où elle observe. Retirée en ce lieu de création comme en celui des mutations, elle traque le silence. C’est à l’abbaye Val Notre-Dame qu’elle retrouve la chambre d’écriture, se couvre de solitude pour plonger à la source des poèmes.
J’ai lu ces essais comme les carnets de création du précédent livre de la poète, Le plus petit espace. Les thèmes de l’effacement et de la simplicité s’y retrouvent et s’y font écho. Louise Warren creuse, interroge l’espace où le poème prend forme, tisse un lien de continuité, de son tout premier livre au dernier. Elle trace sa . . .
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