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L’ENCHANTERESSE DE FLORENCE

408 pages
39,95 $
Trad. de l’anglais par Gérard Meudal
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Avec un art consommé de la séduction, Salman Rushdie joue les Shéhérazade dans son dernier roman, L’Enchanteresse de Florence, un conte merveilleux plein de palais et de miroirs où les réalités et leurs reflets se confondent, où les époques se mélangent et, surtout, où l’on se perd avec délice dans les fastes de la cour du Grand Moghol et dans la luxuriance de la Florence des Médicis.

Le livre débute avec l’arrivée dans le royaume moghol d’un étrange personnage aux cheveux blonds, sorte de magicien doté d’un extraordinaire pouvoir de conteur. Admis à la cour du grand empereur Akbar, il devient vite son favori. Fasciné par ce « Mogor dell’Amore » qui prétend être son oncle, l’empereur apprend au fil de leurs rencontres comment une princesse de sa maison, disparue il y a des générations, a gagné Florence avec le concours d’un intrépide aventurier florentin et comment elle en est devenue l’Enchanteresse.

À la suite d’Akbar, le lecteur est emporté dans les arcanes d’un récit qui l’emmène sur les navires de la flibuste et dans les lupanars de Florence, l’initie aux intrigues de palais orientaux et l’introduit dans l’intimité de quelques femmes à la beauté stupéfiante. Dans ces histoires éclatées qui trouveront leur point de convergence à la toute fin du roman, le lecteur croisera, entre autres personnages, Machiavel, Amerigo Vespucci, Botticelli et même Dracula.

Mélangeant action et réflexion, le roman de Rushdie doit surtout se lire comme un hymne à la beauté des femmes et à leur pouvoir sur le cœur des hommes ‘ et sur leur libido, il faut aussi le dire ‘ tant la tension créée par le désir sexuel sous-tend toutes les intrigues du roman. L’Enchanteresse de Florence se présente également comme une chatoyante allégorie sur l’imagination capable de transfigurer la réalité. L’enchanteur, c’est Salman Rushdie lui-même.

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