À dix-neuf ans, Jérôme Baril a quitté Saint-Silence-sur-la-Lièvre, petit village fictif de l’Outaouais, pour se payer le Vieux Continent en cadeau durant une année sabbatique. Une Europe qui a très peu à voir avec les cartes postales et les destinations cinq étoiles, car après un bref détour en Allemagne, le narrateur s’arrête à Bratislava, s’y établit pour quelques mois et a l’occasion fort peu enviable de visiter le « château le plus laid du monde », d’après son guide Lonely Planet. En réalité, pour ce puceau bien malgré lui, les attractions culturelles et les paysages importent moins que la pressante exploration des territoires de la gent féminine.
Il trouvera pour ce faire son maître à penser en la personne de Nil, le saint patron du titre, dont le surnom évoque bien sûr Neal Cassady, ce « glandeur mystique », la dégaine de Marlon Brando en prime. C’est lui . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion