Alors que la peste de 1720 s'abat sur la Provence et que les villes sont cernées afin d'éviter la propagation de la maladie, un marchand d'œuvres d'art, Maladite, fait fi des interdictions et ratisse la région pour récupérer les trésors laissés par les habitants en fuite devant l'épidémie. Dans ce court roman marqué par la passion pour l'art, Roland Fuentès oppose la fragilité et le caractère éphémère de l'existence humaine à la pérennité de l'art, mémoire de l'humanité et creuset de sa beauté. Or, le romancier pose une double question : jusqu'où la transmission de la perfection esthétique peut-elle justifier les actions pour sauvegarder le patrimoine mondial ? Est-ce que l'acte de réciter peut remplacer ces trésors et reprendre le flambeau de la quête du beau ?
Pour répondre à ces deux interrogations, l'auteur du Passeur d'éternité pr . . .
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