L’enjeu qu’évoque Henri Bellotto mérite l’attention la plus aiguë, mais le traitement qu’il lui applique en feutre peut-être la portée. Le fait brut est là : cloner un être humain, c’est créer un réservoir de pièces de rechange à portée de main des riches et des pervers. Risque effroyable. Lucide par rapport à cette possibilité, Bellotto accorde, néanmoins, trop d’importance à un cas particulier pour que le clonage humain demeure aux yeux de tous ce qu’il est : une infamie.
La découverte de deux cadavres d’enfants remplit d’horreur : « J’ai pu confirmer ce que les différentes cicatrices laissaient supposer, à savoir que l’enfant a subi une ablation du rein gauche, qu’on lui a enlevé les deux yeux, sans doute pour une récupération de la cornée, et qu’on a fini par procéder au prélèvement du cœur ». Pourquoi cette boucherie ? Parce que l’enfant dont on a tiré une . . .
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