Dédicacé au cinéaste Bernard Émond, Le milieu de partout entrouvre en nous, textes et photos, le trou de chacun. Ça part de là, ici, d’un cratère de Sudbury qui pourrait – rien de moins – avoir signé « indirectement » une part de l’origine de la vie sur la Terre. Gaïa habite en tout lieu. Cela donne à rêver, à se déplacer, comme lorsque « l’oreille géopoétique accueille aussi des fantasmes où le monde et l’esprit se traversent ». Les chemins vont donc se multiplier tout au long de ce recueil dense. Il me souvient d’un prêtre maya rencontré au Guatemala et qui m’avait entretenu de la Porte du Monde. Avec Dimanche, nous sommes comme chez le peuple du maïs, in situ.
Trois parties s’imposent à la méditation : « La vie sur Terre commence ici », « Un homme patine » et « Le milieu de nulle part (O-NTARI-O) », flanquées d’un appendice : « Calmez-vous ». Dans la . . .
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