Dans la parfaite lignée de leurs précédents romans, Douglas Preston et Lincoln Child nous en mettent plein la vue dans Le livre des trépassés : au Muséum d’histoire naturelle de New York, une momie fait des siennes ! Enfin, c’est ce que laisse présumer la malédiction qui pèse sur le tombeau de Senef, régent de Thouthmôsis IV, qu’on se prépare à présenter au public, histoire de faire oublier aux huiles de la Grosse Pomme le vol des diamants du musée survenu quelque temps auparavant.
Cependant, au cours des quelques jours qui précèdent l’événement, un meurtre d’une stupéfiante cruauté survient dans la chambre des morts et une conservatrice, Nora Kelly, est attaquée dans son bureau par un égyptologue phallocrate qui n’a plus toute sa tête. Contre toute attente, Hugo Menzies, l’instigateur de l’événement, décide tout de même de poursuivre les travaux en vue de l’ouverture du tombeau. Mais, au moment où la porte du tombeau s’ouvre sur un grandiose spectacle son et lumière, la sympathique capitaine de la brigade criminelle du NYPD, Laura Hayward, est sur les dents.
Des femmes charmantes victimes d’hommes sans scrupules, un agent véreux du FBI, des manipulateurs et des manipulés, un profileur hors du commun, des gadgets high-tech, une histoire d’amour, une rivalité fraternelle qui verse rapidement dans la démesure, un psychopathe patenté et, bien entendu, un héros à la mesure de la situation, l’inspecteur Aloysius Pendergast. Stéréotypes, digressions et dénouement prévisible les amateurs du genre qui ne sont pas encore lassés de la recette y trouveront sûrement leur compte ; les autres passeront rapidement à autre chose.