Le nouveau roman de Joël Dicker présente les mêmes qualités (et les mêmes défauts) que son œuvre précédente, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, qui avait connu un grand succès tant auprès du public que de la critique (Grand Prix du roman de l’Académie française, prix Goncourt des lycéens). D’un côté, Dicker y réussit une fois de plus à susciter rapidement l’adhésion du lecteur et à le dérouter au gré de rebondissements souvent tordus. De l’autre, il verse à nouveau dans les stéréotypes, les superlatifs et le ton lisse et sirupeux.
Plutôt qu’un polar, Dicker nous offre cette fois un roman familial. Alors que La vérité sur l’affaire Harry Quebert reposait sur l’élucidation du meurtre de Nola Kellergan, une adolescente de quinze ans portée disparue en 1975, l’intrigue du Livre des . . .
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