L’auteur raconte la mort tragique de son oncle maternel, Daniel Maroy, assassiné en mars 2014 dans sa ferme du Hainaut, en Belgique. Les auteurs du crime appartenaient à une petite bande de jeunes loubards appâtés par l’argent facile. Dans le patelin d’Estaimpuis, tout le monde savait que le vieil ermite de 84 ans ne faisait pas confiance aux banques et gardait son argent à portée de main.
Vivant en marge de la société et peu soucieux de son apparence, « oncle Daniel […] avait beaucoup [de surnoms]. Le crasseux. Le clochard. L’ermite. Et donc aussi Jésus-Christ. À cause de sa barbe et de ses cheveux longs ». Dans les milieux étroits, il n’est pas bon de trop se distinguer. « Il déplaisait », résume son neveu. Dernier représentant de sa lignée, cloîtré dans la ferme familiale où il était né, son mode de vie était comme la critique d’un monde plein « de voyous et de filous ». Et il n’avait pas . . .
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