Depuis le XVe siècle, les Occidentaux ont exporté partout sur la planète leur vision du monde, forts de ce qu’ils croyaient être leur supériorité morale et au nom d’un libéralisme économique qui servait leurs intérêts. Le dernier opus d’Amin Maalouf inscrit les tensions de notre époque dans les contrecoups de cette invasion.
D’entrée de jeu, dans Le labyrinthe des égarés, l’écrivain précise : « [M]on propos […] se limitera aux pays qui, au cours des deux derniers siècles, ont tenté de mettre résolument en cause la suprématie globale de l’Occident ». Ces pays sont le Japon, l’Union soviétique et la Chine. L’histoire de chacun forme un bloc distinct dans le livre.
En ce qui concerne le Japon, l’auteur remonte jusqu’à l’arrivée du commodore Perry, en 1853, chargé par les États-Unis d’établir des relations commerciales avec le pays du Soleil-Levant . . .
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