Le chant du galérien de Daniel Gagnon est à vrai dire une lamentation face à la mer toute-puissante qui réduit l’homme à n’être qu’un spectateur angoissé devant cet élément fascinant en perpétuelles transformations. Ce long poème en vers libres, divisé en sept chants, nous emporte du début à la fin dans son propre flot, avec une constance de ton qui rappelle le célèbre « Je te salue vieil Océan ! » de Lautréamont. C’est un cri à la fois exalté et désespéré devant la splendeur et l’implacable force des éléments. Le texte baigne par ailleurs dans une obsédante sensualité érotique qui lui donne tout son poids et sa couleur.
ESPACE PUBLICITAIRE
DERNIERS NUMÉROS
DERNIERS COMMENTAIRES DE LECTURE
Loading...