L’auteur a rapidement donné suite au récit de l’arrivée en France de ses grands-parents, survivants du génocide arménien. En 1947, à leur grand regret, les Manoukian voient voguer vers l’Arménie soviétique leur meilleur ami Agop, qui cède aux appels funestes de Staline et que rien ni personne ne peut retenir.
Dans son roman précédent, L’oiseau bleu d’Erzeroum, Ian Manook, pseudonyme du Français Patrick Manoukian, racontait les horreurs du massacre, l’exil, puis la vie plus tranquille à Meudon de Haïgaz et Araxie Manoukian, en compagnie de leurs amis Agop et Assina Tarpinian (Nuit blanche, no 164).
L’écrivain reprend le fil de leurs fascinantes histoires dans Le chant d’Haïganouch, celle-ci étant la petite sœur aveugle d’Araxie. Enfants, elles avaient été vendues comme esclaves en Syrie, puis la vie les avait séparées. Si l . . .
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