Le général de Gaulle, qui ne manquait pas d’humour, aurait dit un jour à propos des scientifiques : « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Cette boutade, rapportée par l’auteur, illustre à sa façon la difficulté à laquelle feront face les jeunes qui souhaitent se consacrer à la recherche. C’est pour lui une façon de leur faire savoir que cette voie se révèle un long chemin ardu ne menant pas toujours où l’on souhaiterait aller.
D’entrée de jeu, Yves Agid distingue entre innovation, invention et découverte. La première, nous dit-il, relève de l’ingénierie ayant une finalité pratique et la seconde ne requiert pas l’existence d’objet préalable, elle peut naître plus ou moins spontanément. Quant à la découverte, elle « survient habituellement après une longue période d’incubation, non consciente, qu’on appellera subconsciente pour la distinguer de l’inconscient freudien ». Alors, quelles . . .
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