Le lecteur qui – comme moi – décidera de n’accorder aucune créance aux informations fournies par l’auteur courra un certain risque, celui de traiter comme un superbe canular ce qui, selon d’autres jugements, pourrait mériter une lecture sérieuse. Le lecteur prêt à croire que cet atlas doit vraiment la vie à un pilote d’avion de la NASA et qu’il a effectivement transporté des échantillons de sol lunaire vers les différents musées de la Terre, celui-là affrontera un risque inverse : celui de se faire leurrer par Rober Racine autant que le furent des milliers d’admirateurs de Borges par l’une ou l’autre de ses fumisteries. À mes risques et périls, j’ai choisi le scepticisme : je m’aventure à parier que L’atlas des films de Giotto est, de bout en bout, une autre réussite du polyvalent et protéiforme Rober Racine. Je suis conforté dans ma doutance par le fait que la production cinématographique . . .
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