Totalement irrévérencieux, cet Assassin qui rêvait d’une place au paradis. Pour qui ne voyait de la Suède que son côté austère, Jonas Jonasson dément la rumeur avec un troisième roman, impertinent à souhait. L’auteur ne s’inscrit pas dans la rectitude politique, et ses personnages ressemblent davantage aux « bougons » québécois qu’aux bourgeois torturés de Bergman.
Dédé le Meurtrier est cet assassin rêveur qu’une pasteure défroquée et un jeune fainéant sans le sou accompagnent dans sa quête de faveurs divines. Le parcours du héros sera bien évidemment parsemé d’embûches et il ne lui sera pas facile de changer son statut de tueur à gages pour celui de prédicateur itinérant, même avec de l’aide. « Une meilleure solution aurait été de laisser ces ahuris écouter la musique de leur choix. Mais, bon, avec Julio Iglesias, on avait franchi les limites autoris . . .
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