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NUIT BLANCHE

Philippe Claudel écrit comme il filme, avec tendresse, humour et force images. Dans son dernier livre, L’arbre du pays Toraja, le romancier-cinéaste affronte le sujet malaisé de la mort, surtout celle d’une personne aimée, et rend hommage à son ami disparu en 2013, l’éditeur Jean-Marc Roberts. Il parle d’amitié, de vins, de femmes, de cinéma, de tout ce qui le liait d’affection avec celui qui lui était précieux et dont le deuil est d’autant difficile à faire.
En guise d’ouverture, le romancier fait un détour par l’Indonésie et ses îles enchanteresses, précisément celle de Sulawesi – ou Célèbes –, là où habitent les Torajas, afin d’explorer leurs rites funéraires uniques au monde, particulièrement ceux réservés aux petits enfants. « Une cavité est sculptée à même le tronc de l’arbre. On y dépose le petit mort emmailloté d’un linceul. […] Au fil des ans . . .

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